[/vc_column]

La fête est nécessaire, Philippe Corti est son prophète.

Aujourd’hui, tout le monde copie Philippe Corti. A la télévision, les émissions font chanter Alexandrie, Alexandra par des pétasses siliconées de la bouche. À la radio, ils découvrent soudain les disques que Philippe Corti passe dans ses soirées depuis dix ans.

Il existe même un nouveau nom pour les disc-jockeys qui imitent Philippe Corti : on les appelle désormais des «SÉLECTEURS». Car il y a deux sortes de deejays : les techniciens techno qui mixent l’œil rivé sur les bpm, et les sélecteurs qui mixent l’œil rivé sur la salle.

Philippe Corti n’a toujours eu qu’une priorité : le sourire des filles, la sueur des mecs. (Zut, ça fait deux priorités, je m’ai trompé.) Si personne ne tombe par terre en se roulant des pelles, si personne n’arrache sa chemise auréolée sous les bras, s’il n ‘y a pas de dégâts matériels et de panne de déodorants, qu’on se le dise : Philippe Corti sera vexé. Il saisira alors le micro et haranguera la foule, scratchera dans tous les sens, dansera sur les platines, puis enchaînera Enrico Macias avec The Muse en faisant couiner sa corne de brume dans votre tympan gauche.

Méfiez-vous de Corti il est le GODFATHER OF SELECTORS. Il risque de mettre ses menaces à exécution, et vous vous retrouverez dansant le pogo sur du Sardou en moins de deux. Quand on ne s’y attend pas, ça peut surprendre. Dans un monde de plus en plus froid Philippe Corti n’oublie pas que les gens sortent pour se réchauffer.

Le problème, quand on fréquente ce type c’est qu’on a TOUJOURS mal à la tête le lendemain et qu’on ne lui en veut JAMAIS. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.

Start typing and press Enter to search